Avec l'Adaijed, les jeunes enfants "différents" peuvent avoir droit à un planning d'activités bien rempli.
Trois questions à...
Sarah Rousseau, présidente de l'Adaijed (Aide à l'intégration des jeunes enfants différents).
Une Association d'aide à l'intégration des jeunes enfants différents. Pourquoi ?
Dans une famille, l'enfant différent est celui que les gens regardent comme étant quelqu'un qui interpelle et qui provoque une réaction de curiosité, de compassion, voire de rejet. Des réactions que l'on observe dans notre entourage et dans la vie sociale en général. Il est pénible pour les parents, la fratrie de constater ces comportements. En nous regroupant et en partageant les mêmes constats, nous nous organisons pour affronter les regards des autres et montrer que les jeunes enfants différents peuvent participer, comme les autres enfants, à des activités adaptées.
Quelles activités organisez-vous ?
Nous sommes allés en car au Cirque d'hiver avec 27 familles dont 25 enfants porteurs d'un handicap. Nous avons circulé dans les grandes avenues de Paris illuminées. Nous avons participé à la journée Handi Kart à Belleville-sur-Vie (en Vendée), avec une quinzaine d'enfants qui ont conduit les karts accompagnés. Ces deux séjours ont été offerts par le Rotary-club d'Ancenis.
Quels sont vos projets pour 2016 ?
Nous organisons, en octobre, une marche avec plus de 700 participants, handicapés ou non, venant du pays d'Ancenis et des communes au-delà. Nous sommes en contact avec l'aéro-club avec l'espoir d'organiser une journée Handi Vol. Le Rotary-club nous assure de son soutien financier pour réaliser nos projets, pour lesquels les parents sont fortement impliqués.